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Créé sur les bancs du Master pro « Artiste intervenant, pratiques artistes et actions sociales » de l'université Bordeaux Montaigne, JAM est un collectif de trois artistes plasticiennes qui se veut fédérateur. Leurs pratiques artistiques singulières se rejoignent dans l'envie commune de s'engager autour d'un art partagé et rendu accessible à tous, n'hésitant pas à mobiliser les moyens humains et techniques pour rendre cet idéal possible et pertinent.

Le travail artistique de Jasmine Ghoundale est un élan de recueil et de réparation des choses déchues qu'il s'agisse des objets société silencieuse, tout autour de nous, que des matériaux reflétant nos états internes. La texture recomposée de la pâte à carton est celle qu'elle choisit pour réincarner la matière.

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Elle mène un travail de connexion avec la nature par la reproduction de paysages réels ou imaginaires comme des lieux ressources. Un acte de résilience qui implique le corps grâce à cette matière multi-sensorielle, persuadée que le lien avec la nature retrouvé passe par un épanouissement des sens.

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​En rapprochant la confection de formes à l'éthique de préservation du vivant, elle met la fabrique même de l'art en question et engage sa responsabilité artistique vis-à-vis de l'environnement, explorant à présent les liens entre Art et Permaculture.

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Audrey Dreyer s'intéresse, dans son travail artistique, aux détails, donnant les caractéristiques d'un individu. Les gestes du corps, une empreinte laissée quelque part en errance, un mot écrit sur un bout de papier. Toutes ces petites choses du quotidien nous définissent et nous nourrissent. Des corps parmi d'autres corps se mouvent dans les vas et vient de notre environnement. Ils se déplacent telle une nuée d'oiseaux migrateurs. On n'y voit plus qu'une forme se déplaçant.

Le travail de Marine Le Guen est une réflexion autour du rapport sensible à un bâti ou à une localité. En s'intéressant à rendre visible ce qui n'est plus ou ce que l'on ne veut plus voir. Marine pose la question de la construction de l'identité singulière et collective par la relation du Lieu. Résolument politique, son travail met en lumière grâce à différent médiums la relation que l'on entretien avec notre environnement. Il s'agit d'une recherche permanente sur les moyens de la rendre visible collectivement pour s'ancrer dans le temps et l'espace en s'appropriant l'existant, qu'il s'agisse de rebuts, d'images d'archives, de lieux désaffectés...

​Cette action pourtant dès plus banales dans notre quotidien se retrouve être révélateur d'individualité à l'intérieur même de la masse pouvant être créateur de lien.

Chacun d'entre eux nous construisent et enrichissent car dans tout déplacement, il y a au fond l'histoire d'un individu. Qu'est-ce qui nous rend unique au monde ? Et qu'est-ce qui nous relie les uns aux autres ? C'est dans ce couloir qu'elle questionne ces micros détails à travers ses projets.

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